Retour à la page d'accueil

Logo ATFG par G-R Grataloup

ATFG - Antony

Amis du Théâtre Firmin Gémier

La Vie théâtrale et culturelle en Banlieue Sud

Première parution de ce dossier  : 

Œil de Firmin
N° 10

Rêves de Wajdi Mouawad 

Mise en scène de Guy-Pierre Couleau

Création du Théâtre Firmin Gémier - Antony - Mai 2005

Notre Dossier

Affiche Rêves
Photo © Christophe Raynaud de Lage

J’ai lu « Rêves » d’une traite et j’ai estimé nécessaire de mettre en scène ce texte

Guy-Pierre Couleau

Voir aussi notre grand dossier : Wajdi Mouawad en Banlieue Sud
Haut du Document
Rêves sur le site de theatre-contemporain :

http://www.theatre-contemporain.net/spectacles/reves/default.htm


Interview de Guy-Pierre Couleau

L’œil de Firmin :
Logo ATFG

   Rêves  de Wajdi Mouawad semble se dérouler dans l’espace d’une chambre d’un hôtel modeste, mais en réalité la pièce se déroule sur différents plans, réels et imaginaires. Comment avez-vous créé cet espace?
Guy-Pierre Couleau

Guy-Pierre Couleau
   Les espaces sont évidents dans le texte. Il y a deux personnages du réel qui sont l’Hôtelière et l’Ecrivain. Les autres personnages sont des personnages de son imaginaire ou de l’imaginaire d’autres personnes : la femme emmurée appartient à la mémoire de l’hôtelière. l’Aurican appartient à l’imaginaire du fils de l’hôtelière. Tout se passe dans une chambre d’hôtel mais plus exactement dans la tête d’un homme, l’auteur. La pièce est une immersion dans l’imagination d’un auteur en quête de personnages. J’ai tout de suite fait le rapprochement avec Pirandello et sa pièce, « six personnages en quête d’auteurs » (que Wajdi Mouawad a mis en scène). Ici, il s’agit d’un auteur en quête de personnages. C’est une réponse à Pirandello. Il y a aussi une correspondance avec Woody Allen, et surtout avec un groupe anglais « le théâtre de complicité », que met en scène Simon Mac Burney. Il travaille aussi dans des spatialités différentes, juxtaposées, rapprochées. Et voici un texte, « Rêves » qui propose de penser aussi dans cette direction. J’ai utilisé l’espace de la scène comme un espace mental avant tout, pas comme un espace réaliste. Il me semble que rien n’est réaliste dans cette pièce. L’Auteur et l’Hôtelière ne sont peut-être pas si réalistes que ça. Je voulais un espace éclaté, au départ en désordre et qui se remet en ordre petit à petit. J’aime créer des espaces vides dans le texte et sur la scène,  pour que chaque membre de l’équipe vienne y apporter ses désirs et ses rêves. La mise en scène se construit aussi avec des espaces vides. Chacun a la liberté de les remplir. 
Logo ATFG    La pièce joue sur les niveaux de langage : niveau réaliste de la comédie au début. Les grands monologues du personnage principal sont du registre de la poésie. Le  personnage qui marche vers la mer est une métaphore des personnages déplacés que l’on retrouve dans des pièces politiques sur les guerres civiles telles que Littoral. Comment avez-vous traité ces différents styles ?
Guy-Pierre Couleau    Je les ai juxtaposés. Parce que ils sont juxtaposés dans la pièce. Le grand intérêt de l’écriture de W. M se trouve dans une juxtaposition très libre des styles, presque à la limite de l’anarchie. Avec une grande intelligence de la construction de ses différents registres, il mêle le poétique, le tragique,  le lyrique, le burlesque, le comique. On trouve rarement au théâtre des textes qui osent ce mélange. C’est dans le texte que je vais puiser les choses que l’on va mettre sur la scène ; il va ainsi nous permettre de comprendre ce qui va se passer sur la scène. L’origine de la vie sur la scène est dans le texte. Je voulais donc respecter cette juxtaposition telle qu’elle est écrite dans la pièce.
Logo ATFG   Wajdi Mouawad écrit ses pièces tout en faisant répéter ses acteurs. Comment transposez-vous ces effets sur les différents plans réels et imaginaires dans le jeu des acteurs ?
Guy-Pierre Couleau





* L’auteur du célèbre « Prophète » que nous avons pu voir récemment interprété par François Kergourlay
L’auteur navigue entre réalisme et imaginaire, le monde visible et le monde de l’invisible.  l’Auteur et l’Hôtelière se rejoignent par la perte. Ils finissent par se dire, moi j’ai perdu ma mère, et moi j’ai perdu mon fils et vous lui ressemblez. Ils peuvent se parler et la réalité rejoint la fiction. Peut-être que l’Auteur est surpris de cette découverte de la réalité plus que tout ce qu’il a pu imaginer dans sa tête. Que va-t-il coucher sur le papier ? La grande question de la fin : qu’est-ce qu’il a écrit de toute cette nuit et qui ne se reproduira plus jamais de cette façon ? J’ai demandé à  Renaud Bécart de lire les premières lignes de ce que l’auteur a écrit et d’inventer le reste,  de l’écrire oralement comme un conte. Car il me semble que chez Wajdi Mouawad il y a un rapprochement avec le conte persan.  Je me suis penché sur les écrits de Khalil Gibran * qui est aussi un Libanais et un écrivain chrétien.  J’imagine  que chez Wajdi Mouawad existe une part de spiritualité très présente en filigrane. Chez ces personnages qui sont dans le rêve,  dans la réalité, il faut aussi essayer de trouver le mouvement. Avec Flore, qui joue l’Hôtelière, on a essayé d’aller vers le Naturalisme qui est un genre théâtral précis. J’avais envie de mettre sur la scène un morceau de la réalité planté au milieu de l’imaginaire du théâtre.  J’ai arraché les deux petits murs très réalistes d’une chambre d’hôtel quelconque, pour les poser  avec le mobilier de cette chambre sur l’espace vide d’une scène de théâtre. Car chez moi,  l’imaginaire du théâtre est toujours plus grand que la réalité de la vie. 
Logo ATFG    «Rêves », est-ce une pièce qui peut être interprétée comme un classique ?
Guy-Pierre Couleau    La pièce existe en soi, indépendamment de sa mise en scène par l’auteur lui-même. « Rêves » est une pièce intime qui m’a touché dans ses questionnements. « Maintenant, sur quoi j’écris ? Qu’est-ce que j’écris ? Quel geste créatif va être le mien ? » Voilà ce que se dit l’auteur Wajdi Mouawad qui écrit sur cette question et qui en fait le cœur de sa pièce. Il écrit un écrivain écrivant un écrivain. Il y a une mise en abîme, un peu comme chez Vélasquez dans « Les Menines ». Et je me suis dit : « Ses questionnements sont aussi les miens ». Je veux trouver la nécessité de monter des spectacles. « Rêves » est une pièce rare, car elle dit ce que très peu de pièces disent : elle pose cette question du geste, du processus de la création.
Logo ATFG    Wajdi Mouawad est un libanais qui a connu les guerres civiles et ses drames. Il a une expérience historique que peu de gens ont maintenant dans nos pays d’Europe occidentale…
Guy-Pierre Couleau Qu’est-ce que vous en savez ? Non tout le monde est singulier, c’est ce que dit la pièce : telle cette femme anonyme, une hôtelière qui termine par un récit quasi témoignage. ça existe aussi par rapport aux grandes périodes lyriques, totalement oniriques, rêvées que proposent les autres personnages. Le contraste que pose WM devait être absolument respecté pour qu’on soit touché par cet espèce de témoignage ordinaire et qui devient grandiose parce qu’il est d’un personnage moyen et qui a une valeur humaine magnifique. Cette pièce nous propose de dire aussi que notre travail est un vrai travail avec ses souffrances et ses fragilités. Exposer sa force est très simple ; faire état de sa fragilité, c’est plus difficile, mais plus beau. Mettre sur la scène ce qui nous touche et ce qu’on aime est toujours plus difficile que de mettre en scène quelque chose sur lequel on réagit. Et je voulais ce sentiment positif avec ce texte-là.
Wajdi Mouawad a assisté à la dernière représentation de « Rêves » à Antony.

Entretien réalisé par Christine Louis et J-L L.

Théâtre Firmin Gémier, 12 Avril 2005
Haut du Document

Interview express de Flore Lefebvre des Noëttes, actrice

Logo ATFG    Quand l’Hôtelière apparaît, le public rit. Elle vient perpétuellement « casser les pieds » de l’Ecrivain qui veut être seul avec ses créatures. La grande actrice Flore Lefebvre des Noëttes nous fait vivre des scènes tragiques et très émouvantes en racontant à la fin de la pièce le drame qu’elle est en train de vivre. Elle est connue pour ses compagnonnages fidèles avec des metteurs en scènes tels que Stéphane Braunschweig, Bernard Sobel, Jean-Pierre Vincent et Guy Pierre Couleau.

Flore Lefebvre des Noëttes

   La fidélité vient d’abord des metteurs en scène.   Plus on travaille avec un metteur en scène, plus on approfondit la méthode de travail, et la confiance. Mais ça ne vient pas forcément de moi, c’est une histoire d’amour, une fidélité qui se fait à deux. Ce sont aussi des metteurs en scène qui travaillent avec de grands textes qui nous dépassent, nous ne sommes que des passeurs. « Tant vaut le texte, tant vaut le comédien » disait Louis Jouvet. Flore Lefebvre des Noettes
Photo © Christophe Raynaud de Lage
Haut du Document

Interview express de Anne le Guernec, actrice

Logo ATFG    Le métier de comédienne, est-ce cet engagement dont vous témoignez dans  des rôles souvent très  paroxystiques ? 

Anne le Guernec

   En effet, on me donne à jouer des rôles excessifs, mais ça ne reflète pas vraiment ma personnalité.  C’est le « paradoxe des comédiens », mais c’est peut-être moi qui les rend comme ça.  Je ne conçois pas de jouer les choses à moitié. D’un soir à l’autre ce n’est jamais pareil, ce n’est jamais répétitif.
Anne Le Guernec
Photo © Christophe Raynaud de Lage
Haut du Document 

Interview express de Renaud Bécart, acteur

Logo ATFG Renaud Bécard vient de jouer dans Littoral * .Quelques semaines plus tard, il est l’Ecrivain de Rêves. La rencontre entre un jeune acteur et un nouveau jeune auteur est  étonnante !
* Littoral a été repris par Magali Léris au théâtre Antoine Vitez d’Ivry. (Voir œil de Firmin N°9).
** trois fois maintenant car Magali Léris a à nouveau fait appel à lui pour sacréation de Willy Protagoras à Ivry.
 
Renaud Bécart    Quand on lit le texte, on se dit, c’est une parole que j’aimerais dire qui raconte quelque chose et que j’aimerais transmettre. Rêves, c’est une mise en abîme. J’en ai parlé avec WM que j’ai rencontré. Volontairement je n’ai pas toutes les clés, car je n’ai pas voulu tout savoir. Jouer deux fois** un jeune auteur de sa génération,  c’est très troublant, passionnant. C’est un des rares auteurs contemporains qui finit toujours sur quelque chose qui est de l’ordre de l’espoir, de la réconciliation, possible grâce à l’Autre, bien que la pièce semble noire. Le théâtre contemporain lui est noir, sans espoir.



Photo © Christophe Raynaud de Lage
Haut du Document

La Réaction de Guy-Pierre Couleau sur la crise des intermittents

Guy-Pierre Couleau

Guy-Pierre Couleau

           Notre métier demande des qualités très profondes, très précises. Le geste des artistes n’est pas un geste supérieur aux autres professions. On est à un endroit pour dire des choses, on sert à quelque chose, on a une fonction sociale.

Diderot l’a dit avant moi dans l’article sur Genève dans l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert : « la fonction sociale du théâtre dans une ville comme Genève ». il faut lire ce texte aujourd’hui à la lueur de ce qu’on vit depuis 2 ans. Le théâtre a une vraie fonction sociale. 

Le spectateur est notre partenaire. Qu’il vienne est très émouvant. Au moment des grandes grèves de 2003, les politiques ont été extrêmement violents vis à vis de nous, et ça continue. L’union des commerçants d’Avignon a mis en procès la coordination des intermittents pour avoir perturbé le festival d’Avignon et le gouvernement a remboursé 26 millions d’euros à l’union des commerçants d’Avignon, alors que notre problème d’assurance chômage n’est toujours pas réglé.  

On est fondamentalement des nomades, on est à côté des bâtiments. Notre vraie histoire à nous, c’est le nomadisme. nous ne sommes pas permanents dans des structures. Les maisons sont peuplées de personnel administratif et technique. Le théâtre de La Colline a un permanent artistique, c’est le directeur. Beaucoup de personnes sont formatées. Qui a pris le pouvoir ? On a des choses à dire, personne ne veut les entendre. Les acteurs disent que les techniciens ont pris le pouvoir dans les théâtres. Des directives sont données au niveau de l’état pour qu’on ne pose pas de questions sur ce chapitre de l’intermittence.

On oublie une chose très simple, au moment où le rideau se lève, qui est-ce qui va parler ? Ce sont les acteurs, le monde de la représentation. Ce moment là est un concentré de tout le travail d’une équipe administrative technique et artistique. Donc s’il y a moins d’artistes, il y aura moins d’offre, il y aura moins de travail pour les autres. On est en train de tout casser, car on s’attaque aux plus fragiles. 

Haut du Document

Relecture de Rêves de Wajdi Mouawad 

par Serge Herry


Rêves - Livre - Acte Sud - Papier

Comment naît une œuvre ou quel est le mécanisme créateur, vaste sujet !

   Dans sa préface qu’il intitule Chemin, l’auteur place en en-tête une citation extraite des Chants de Maldoror du comte de Lautréamont que voici :  

   « Il y en a qui écrivent pour rechercher les applaudissements humains, au moyen de nobles qualités de cœur que l’imagination invente ou qu’ils peuvent avoir. Moi, je fais servir mon génie à peindre les délices de la cruauté ! »

Est-ce à dire que Wajdi Mouawad nous donnerait dès l’abord une clé d’interprétation pour mieux comprendre sa tentative artistique, voilà pour le moins une piste, suivons-la modestement dans les premières scènes pour voir si elle mène vers des perspectives que le spectateur  qui a déjà vu « Rêves »  et qui est  pris par l’intrigue, n’a peut-être pas eu le temps d’apercevoir.

 D’emblée, ce romancier nommé Willem en panne d’inspiration  --- c’est un thème très exploité, même par les écrivains les plus prolixes ---avoue à un certain Isidore : « Tu le sais, ma tête est pleine d’histoires fabuleuses, pas d’histoire, pas d’action, rien un homme qui marche  et son monologue intérieur qui le structure. Et c’est tout. » Effectivement, cela fait peu de chose comme argument pour faire vivre pendant 1 heure 40 ( au début la pièce durait 2 heures 40) un personnage qui dit être seul dans une chambre d’hôtel et la piste Giacometti « l’homme qui marche » n’est pas de saison.

            Heureusement,  Willem ( tout amateur de théâtre connaît un autre Will, très célèbre celui-là ) va trouver en un personnage qu’il convoque et/ ou qui s’introduit dans la chambre de l’hôtel comme un certain nombre d’autres figures rêvées après lui, une aide précieuse puisque c’est disons simplement : son imagination et elle est nommée Isidore ! Mais, évidemment, Willem n’a pas sonné à la mauvaise porte : celle par laquelle s’immisce à divers moments la propriétaire un peu encombrante de l’hôtel, mais à la bonne ! Car, Isidore, c’est une référence explicite au  Lautréamont de la « préface » : Isidore Ducasse  de son vrai nom (1846-1870). Et il va mettre en branle l’imagination défaillante de Willem à sa façon. Comparons par exemple, les mises en garde, exordes destinées au lecteur/spectateur : 
Isidore à Willem, au public : Chant premier de  Maldoror (1869)
« Toi qui me lis, toi qui m’écoutes « Il n’est pas bon que tout le monde lise les pages qui vont suivre
Si tu te considères objet de divertissement « Il n’est pas bon que tout le monde lise les pages qui vont suivre
Lève-toi et fuis avant que je te tue ! » en arrière et non en avant. »
   Un autre exemple de cette amorce indispensable à l’ébauche d’une création qui se fait ainsi sous nos yeux ? ci-dessous la dualité victime/ bourreau qui préfigure l’atmosphère à la fois onirique et violente en train de se construire :
Isidore (après le départ de l’hôtelière) dictant à Willem : Maldoror s’adressant à l’adolescent :

« Je crache sur ton visage hideux les mots de mon désespoir !J’ai égorgé de mes mains un nourrisson en le regardant dans les yeux »

(suit un affreux démembrement)

« Bande-lui (à l’enfant) les yeux pendant que tu déchireras ses chairs palpitantes […] pareil à l’aigle déchirant sa proie […]

Et pourtant, autant que ma victime je souffrais »
Viendront plus tard les réminiscences, les souffrances vécues, mais l’étincelle empruntée à l’illustre devancier est bien là pour donner le ton, mettre le feu à la folle du logis. L’anaphore, les interpellations, les accumulations, les répétitions, procédés chers à Lautréamont seront repris par Willem pour faire vivre par ordre d’entrée en songe, en vie : la femme emmurée, l’homme silencieux, l’homme écroulé, la femme décharnée …pour résumer, écoutons Wajdi Mouawad nous confier au travers de Willem lisant ce qu’il vient d’écrire à l’hôtelière dans la scène finale  : « J’écris toute la douleur dont je peux témoigner/ Je revendique la douleur ancestrale /De tous les êtres qui attendent de naître/Je les appelle/Je les supplie de ce lieu incompréhensible qu’on appelle la vie/De ce lieu sans pitié qu’on appelle la vie. »
Serge Herry

9 mai 2005 : Wajdi Mouawad refuse le Molière du meilleur auteur francophone

   L’auteur dramatique et metteur en scène québécois Wajdi Mouawad a remporté le Molière du meilleur "auteur francophone vivant" pour sa pièce Littoral.  Mais il s'est empressé de refuser cette récompense pour protester contre "l'indifférence" des directeurs de théâtre à l'égard de la création contemporaine.

Après son refus du Molière, Wajdi Mouawad répond aux journalistes de Radio Canada

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Index/nouvelles/200505/09/012-Mouawad-Moliere.shtml

Voir notre dossier
Wajdi Mouawab
Logo ATFG

Merci aux théâtres de la Banlieue Sud :

   Malakoff (directeur Pierre Ascaride),
Evry (directrice Leïla Cukierman)
et Antony (directeur Marc Jeancourt)
de nous avoir fait connaître Wajdi Mouawad.

 Nous donnons une promenade parmi les pièces de Wajdi Mouawad jouées en Banlieue Sud : on y verra que les « grands théâtres nationaux de Paris intra-muros » n’ont joué aucun rôle dans notre découverte d’un des dramaturges majeurs de notre temps.
Haut du Document
Logo ATFG
Retour à la page d'accueil

© ATFG - Amis du Théâtre Firmin Gémier – Mise à jour du 1er  Décembre 2007