Voir aussi ▼
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Antony, Conseil municipal
du 29 mars 2012
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- Un désastre culturel ... En ces périodes de fêtes, ce sont des
vœux pour une vie culturelle et artistique de qualité, conviviale et de
proximité, que nous souhaiterions vous envoyer pour 2012 ...
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Hélas, en cette fin d'année 2011 et en ce début de 2012, c'est un
spectacle de désolation qui nous accueille en centre ville ! [Editorial, Noël 2011]
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Interpellations aux Antoniens
(2008-2010)
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Ni
cinéma ! (Noël 2011)
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Pour les Antoniens
privés de salles, où voir des
films et des pièces de théâtre en Banlieue Sud_?
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Ni
théâtre ! (Noël 2011) |
Avant 2011 ...
un passé sans luxe, mais vivant et convivial
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« Le cinéma Le Sélect et le Théâtre
Firmin-Gémier, deux hauts lieux
de la culture à Antony,
sont actuellement fermés. »
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« Ce lieu de
culture ne rouvrira
pas.
Coup de tonnerre sur la culture à
Antony (Hauts-de-Seine). Le Théâtre Firmin-Gémier (TFG) ne fera pas sa
rentrée comme prévu ce mois-ci. »
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ANTONY, 60 000 habitants
Aujourd’hui :
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Écran noir au cinéma,
Rideau baissé
au théâtre,
Réduction du nombre des salles de
réunion.
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Jusqu’en juillet 2011, les
Antoniens avaient le plaisir de découvrir les nouveaux films au cinéma
La Sélect dont la qualité de la programmation faisait l’unanimité.
Jusqu’en juillet 2011, les
Antoniens étaient restés fidèles au théâtre Firmin Gémier, ce vieux
théâtre dont la reconstruction est à l’ordre du jour depuis bientôt 30
ans !
Quant aux salles de réunion
pour les associations, il n’en reste plus, depuis la rentrée, que deux
sur les quatre du centre ville, sans compter l’impossibilité d’utiliser
aujourd’hui la salle et le foyer du théâtre Firmin Gémier où se
déroulaient un certain nombre de manifestations.
Comment en est-on arrivé
là ?
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Le cinéma Le Sélect
La reconstruction du cinéma
Le Sélect in situ avait été obtenue de haute lutte, le concours
d’architectes avait eu lieu, la lauréate (aujourd’hui architecte de
renom international), désignée. Hélas ! le maire (Patrick
Devedjian) a décidé, sous un prétexte fallacieux, de rompre le contrat
avec l’architecte : en fait, il y avait bien eu concours, mais
l’objectif était seulement de faire croire à la reconstruction
imminente du cinéma ; et c’était évidemment la faute de
l’architecte incompétente si le chantier devait être reporté…
L’architecte lauréate avait cru à la réalité du concours, mais la
médiocrité des deux autres projets, pour ne pas dire leur inexistence
laissent penser qu’ils n’étaient là que pour faire de la figuration,
sachant bien qu’il n’y aurait pas de suite…
Dix ans plus tard, le
projet est enfin sur les rails : même si nous contestons toujours
la pertinence du nombre de quatre salles, il s’agit d’un beau projet,
dont l’architecte est celui du cinéma Trianon à Sceaux et qui était
l’un des finalistes du premier concours d’Antony... Le chantier devant
démarrer à la rentrée 2011, le cinéma a fermé ses portes fin juillet.
Hélas ! les travaux
ont pris du retard : la faute aux sondages qui ont révélé un sol
peu solide et gorgé d’eau, la faute à l’amiante omniprésente dont il a
fallu débarrasser le bâtiment.
L’amiante ! En 2007,
la loi faisait obligation aux collectivités locales de faire le
diagnostic amiante des bâtiments publics : diagnostic qui fut
fait, paraît-il, mais de façon trop superficielle pour permettre de
déceler vraiment la présence d’amiante.
Et voilà pourquoi,
aujourd’hui, il n’ya pas de cinéma provisoire à Antony voilà pourquoi
il n’y a plus de théâtre à Antony : les premiers travaux entrepris
en juillet pour aménager un cinéma provisoire au théâtre ont révélé la
présence d’amiante ce qui a entraîné la fermeture immédiate et
définitive du lieu.
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Les autres salles disponibles
à Antony
A Antony, il y avait deux salles équipées pour la
projection, capables d’accueillir de 200 à 300 personnes :
l’amphithéâtre de l’IUFM (rue Pajeaud) et la salle Marguerite Duras à
la Résidence Universitaire d’Antony. La Ville s’est refusé à accueillir
les Antoniens dans ces salles. Peut-être a-t-elle craint que les
Antoniens prennent conscience du gaspillage éhonté qu’allait constituer
la démolition programmée de ces deux salles. La Ville a préféré fermer
purement et simplement ces activités culturelles plutôt que de leur
ouvrir ces locaux disponibles et en bon état.
Ces salles auraient aussi pu être mises à la disposition
des associations qui organisent des conférences pouvant réunir plus de
100 personnes.
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Un cinéma provisoire ?
Si le directeur du théâtre a réussi à reloger et à
délocaliser les spectacles programmés à Firmin Gémier, la fermeture
totale du cinéma a provoqué ‘ un tel tollé que la Ville réfléchit
aujourd’hui à l’installation d’un cinéma provisoire : ce serait
sur le terrain de l’IUFM, à côté de la piscine des Iris. Si le montant
de cette installation n’est pas « trop cher », les travaux
pourraient débuter fin mars... L’espoir fait vivre.
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Reconstruction du théâtre
Quant au théâtre, la Ville a définitivement décidé sa
reconstruction sur le terrain de l’Institution Saint-Raphaël, en face
de la médiathèque Anne Fontaine. La vente du terrain devrait être
signée très prochainement…
Sur ce terrain, la Ville va financer un parking (pour 5
millions d’euros) et la Communauté des Hauts-de-Bièvre édifiera le
théâtre dont les études préliminaires sont terminées. Il ne reste plus,
une fois que le terrain aura été acheté, qu’à désigner un architecte…
et à financer la reconstruction ! La majorité, si elle était
reconduite, ne prévoit pas cette réalisation avant 2015.
En attendant, nous avons le théâtre de
Châtenay-Malabry ! Il faut d’ailleurs savoir que les Antoniens
constituent la majorité des abonnés. Oui, mais le théâtre Firmin
Gémier/La Piscine, est constitué de trois sites : Firmin Gémier,
La Piscine et l’espace cirque avenue Georges Suant.
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Bref grâce aux atermoiements, à l’impéritie de l’équipe
municipale, nous aurons été privés de cinéma, au mieux pendant une
année, et si, l’implantation d’un cinéma provisoire s’avère trop
coûteuse, nous en serons privés pendant trois ans. Quant au théâtre,
nous en serons privés pendant quatre ou cinq ans encore, dans le
meilleur des cas. Reste que le choix de le reconstruire à l’angle de la
rue de l’Eglise et de la rue Maurice Labrousse est très
contestable : une fois de plus les promoteurs vont récupérer des
terrains où ils vont pouvoir faire des affaires juteuses.
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Françoise Colmez
Conseillère municipale
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