ATFG - Antony

Amis du Théâtre Firmin Gémier

Pourquoi ne pas reconstruire le théâtre Firmin Gémier in situ ?

Les faits

Depuis plus de 40 ans, les Antoniens participent à l’aventure du Théâtre Firmin Gémier. Ainsi notre théâtre a joué un rôle important dans la dynamique culturelle de notre ville. Le TFG a trouvé une identité grâce à une spécificité, la création sur place. Cette dynamique donnée à leur ville, à la vie culturelle, les Antoniens voudraient bien la poursuivre. Mais pour cela, il faut que le théâtre, aujourd'hui vétuste et inadapté soit reconstruit.

            Place Firmin Gémier, le Théâtre dispose d’une superficie de 1336 m². Cet emplacement présente l’intérêt d’être au cœur de ville ; on peut s'y rendre par les transports en commun ou en voiture grâce au parking souterrain qui se trouve à proximité immédiate. La desserte technique existante ne pose pas de problème.

Selon la municipalité,  ce terrain présente un inconvénient majeur pour la reconstruction in situ du théâtre. En effet le nouveau dispositif scénique prévu ne pourrait pas être accueilli par ce terrain rectangulaire, pas assez large (on veut disposer d’une salle de 20 m de large). Mais on pourrait mordre sur la place, des architectes disent que c’est possible, les murs porteurs étant reconstruits sur l’emplacement actuel.

Alors que la Piscine dispose dans sa grande salle de 550 places (jusqu’à 950) et d’une bonne acoustique, le Théâtre Firmin Gémier est en piteux état.

Le financement ? Ne l’oublions pas : lors de l’inauguration du nouveau théâtre « la Piscine » à Châtenay-Malabry, M. Siffredi a remercié M. Devedjian de l’avoir aidé à financer son théâtre. Alors, peut-être faut-il espérer qu'il en fera de même pour la commune dont il a été maire presque 20 ans et à qui, dès son arrivée, il a promis un nouveau théâtre.

Officiellement, le nouveau théâtre La Piscine appartient à une entité nouvelle "Théâtre Firmin-Gémier-la Piscine". Or des spectateurs ont remarqué que, la nuit, seul est éclairé le groupe "La Piscine", alors que le reste de l’enseigne « Théâtre Firmin Gémier » s'efface dans la nuit. L'illusion d'un même théâtre en trois sites est-elle déjà dissipée ?. Or, ne l'oublions pas, c’est toute la logistique de notre théâtre, mise en place par les Antoniens pendant 40 ans, qui a été brutalement confisquée et transférée à Châtenay-Malabry. Ainsi, notre théâtre s'est privé de ce qui faisait sa spécificité ; cet ancien lieu de création a été vidé de ses artistes qui animaient régulièrement notre ville. D’ailleurs, il n’y a plus de création, ce sont des « temps forts », c’est-à-dire des coproductions. Les artistes ne viennent plus s’installer à Antony pendant 1 ou 2 mois pour « la création ».

Projet de la municipalité retenu pour le nouveau théâtre :

Le projet municipal est de reconstruire le théâtre sur une partie des terrains de Saint-Raphaël (rue Maurice Labrousse, en face de la bibliothèque) dont M. Devedjian a demandé la cession au président de l’association.

Que vont devenir Saint Raphaël et l’AREA, association hébergée dans les bâtiments de l'institution et qui aide les personnes en recherche d'emploi ? Quant à l'institution Saint Raphaël, elle vit de subventions du conseil général. Elle accueille des familles en grande difficulté en mettant à leur disposition des logements de transition. Elle héberge des femmes mères célibataires ; Elle dispose d’une crèche.

L’emprise au sol du bâtiment doit être au minimum de 1700 m² . D’autres espaces de 300 m2 nécessaires pourraient être situés en étage. Les dimensions du bâtiment seraient les suivantes : 36,50 m / 20 m. Ce serait une salle polyvalente prévue pour 450 spectateurs. Pourra-t-il accueillir un orchestre symphonique (80 musiciens) ? Le parking municipal couvre 708 m2 (en bordure de la rue M. Labrousse), mais le reste du terrain nécessaire doit être acheté à Saint Raphaël.

Il semble que la transaction pour le terrain ne soit pas encore conclue. Des difficultés existent pour trouver un accord sur le prix, les limites de la parcelle. Voici les dernières informations qui nous sont parvenues :

« Nouvelle péripétie dans le projet de théâtre auditorium : l’emprise au sol du projet a été modifiée, pour s’étendre maintenant, le long de la rue Maurice Labrousse, jusqu’à la rue de l’Église, entraînant démolition du bâtiment abritant l ‘AREA.

M. le Maire et Mme Devedjian ont reçu en décembre la direction de Saint-Raphaêl pour les informer du projet.

Une parcelle d’environ 1000 m2 , incluant l’aile AREA, doit être cédée à la Ville par Saint-Raphaël. Une négociation sur le prix doit s’engager rapidement. Dans ce but, M. Grosseuvres, directeur général, a récemment  fait effectuer un métrage de notre bâtiment. Prochain rendez-vous avec la Mairie : le 8 février ».

Parking : La construction d'un parking sera nécessaire (coût en plus !), mais il n’est pas possible de le construire sous le futur théâtre, car il y a de l’eau ; il faudrait envisager d'en construire un devant (et en partie sous) le bâtiment de la Sécurité Sociale.

Si le projet est en lui-même intéressant, il trouverait parfaitement sa place sur l’emplacement actuel du TFG avec sa convivialité, sa facilité d’accès pour tous et son parking.

Il est urgent que les  acteurs de la vie culturelle à Antony, ainsi que ceux de la Communauté d’Agglomération des Hauts de Bièvre, présentent enfin un projet de reconstruction soumis à la concertation.

ATFG - Mars 2010

L’Amertume des Antoniens

par Christine Louis

État des lieux pour la saison (2008-2009) des théâtres Firmin Gémier/La Piscine au TFG à Antony

 Nos craintes sont confirmées : animation et convivialité créées dans notre Centre Ville par le TFG baissent d’un tiers ! Un tiers de spectacles en moins et l’ouverture du théâtre sur la ville tend à disparaître : les créations ne se font plus sur place, l’équipe artistique est partie à Châtenay, on ne rencontre au TFG que la personne qui tient la billetterie. Ce qui a fait la vie de notre théâtre durant des années est en train de disparaître

        La présentation de saison a été faite par Marc Jeancourt au TFG :  On sentait un certain malaise. Une certaine diplomatie nécessaire  fut mise en route pour ne pas heurter les Antoniens mis devant un fait accompli : les théâtres en banlieue sud ne se faisaient pas de concurrence. Mais la situation n’a-t-elle pas changé ? D’un côté un théâtre vaillant, mais vétuste et pas assez accueillant pour les spectacles (on a reconnu notre TFG) et un autre, somptueux (La Piscine, bien sûr), les deux ont un même directeur et une même politique depuis que la Communauté d’Agglo en a ainsi décidé. C’est un artifice administratif qui lie ces deux théâtres. Cependant jusqu’à ces dernières années, les acteurs, metteurs en scènes n’hésitaient pas à venir se produire au TFG (malgré l’exiguïté et la vétusté  des lieux) tant l’accueil que leur réservaient les spectateurs était sincère et chaleureux.

             La répartition de spectacles sur plusieurs saisons : (mettons de côté l’espace cirque)

 2005-2006 : 30 spectacles

2006-2007 : 31 spectacles

2007-2008 : 33 spectacles au TFG et 5 au théâtre La Piscine(ouverte en mai)

2008-2009 : 21 spectacles au TFG et 26 à La Piscine. « Les temps forts » remplacent les « créations ».

            On ne peut que regretter que tous les « temps forts » (même à l’espace cirque) soient tous crées dans d’autres théâtres même si le TFG/La Piscine est coproducteur pour quelques uns d'entre eux. Ces créations dont un certain nombre se préparaient au TFG étaient riches en événements. Les élèves  des collèges et lycées bénéficiaient de cette richesse. Les Antoniens aussi suivaient de près cette activité de création.

        Notons les paroles du directeur interviewé dans « Express 92 » de cet été 2008 : « mon objectif, d’ici deux ou trois ans, est que le public s’intéresse d’abord au spectacle avant de chercher dans quel espace il a lieu. »

 Ainsi des spectacles qu’on ne pouvait jamais faire venir au TFG (scène trop exiguë), pourront être accueillis au théâtre La Piscine. Et que sera l’avenir du TFG ? Combien de temps durera son actuelle activité ? On demande à des metteurs en scène de faire preuve d’ingéniosité, comme par le passé, pour maintenir cette année un certain nombre de spectacles au TFG, comme la création d’Anne Laure Liègeois, l’Augmentation, car la scène est trop petite, comme chacun sait.

 Bref, on sent bien qu’entre les deux théâtres, il y a un fossé. Mais il faut « faire avec » le TFG, car les spectateurs sont très majoritairement antoniens. Donc, on les ménage, pour combien de temps encore ? Qu’en est-il du public de la ville de Châtenay ? 

 Une autre déclaration de Marc Jeancourt : « mais il est évident que pendant plusieurs années, La Piscine va devenir le cœur du projet ».

 Il fut rappelé que l’an dernier les 40 ans du TFG furent fêtés avec 40 acteurs sur scène. Mais, bizarrement, pas un mot sur l’inauguration de La Piscine en septembre 2008. Il ne faut pas heurter les antoniens et leur laisser le temps de digérer cette bien amère pilule.

 Quelle belle manifestation de démocratie dans le département des Hauts de Seine !

 Dans les Hauts de Seine, la décision vient d’en haut, aucune consultation des citoyens qu’on méprise au plus haut point :

La ville de Châtenay, dont les habitants ne réclamaient rien, avait une vraie et belle salle de spectacle aménagée dans une ancienne piscine (d’où son nom) : une excellente sonorité, une grande scène, de la hauteur et de la profondeur. Tout avait été réalisé par une excellente équipe technique et artistique…. Voilà une salle comme nous aurions aimé en avoir une à Antony ! Mais cette salle qui correspondait aux besoins de cette ville, a été détruite en faveur d’un somptueux projet financé à 80% par le Département, alors que le besoin criant depuis plus de 20 ans concernait Antony, ville sous-préfecture de 60 000 habitants, et la reconstruction de son théâtre –  le TFG, ancienne halle de marché vétuste – reconstruction qui est une nécessité absolue.

 Les élus de la majorité municipale antonienne ont toujours promis la reconstruction du TFG à chaque mandature depuis 25 ans, sans jamais prendre la moindre initiative en ce sens.

C.L. 

7 octobre 2008

L’Inauguration du Théâtre La Piscine 

par Françoise Colmez

Le nouveau théâtre de la Piscine a été inauguré en grande pompe le vendredi 27 septembre. J'étais invitée comme membre du conseil d'administration du théâtre Firmin Gémier / La Piscine… 

Antony, retour à la case 

« Ville Dortoir » ?

Plan local d’urbanisme :

La reconstruction du théâtre n’est même pas localisée….

Une reconstruction  pourtant annoncée à chaque mandature

Sans vraie consultation des Antoniens, le projet du cinéma, noyé dans un complexe immobilier et tournant le dos à la place Firmin Gémier, au marché et au théâtre, semble définitivement décidé.

           En cœur de ville, la reconstruction du théâtre en synergie avec le cinéma pour créer un véritable pôle culturel, autour de la place Firmin Gémier est pourtant une occasion unique à ne pas manquer.

Un choix de société :

« Un théâtre élitaire pour tous »

belle formule enseignée  par

             Tout citoyen doit avoir accès à la culture, elle participe à la construction de nos personnalités.

Pour quelle politique culturelle ?

Comment intéresser tous  les Antoniens à la culture ?

         Actuellement, la municipalité a une vision comptable de la culture. Nous voulons une vraie politique culturelle et des lieux pour la faire vivre à Antony :

            L’accès du plus grand nombre à tous les lieux de culture doit être facilité,  pour les scolaires, les personnes âgées mais aussi tous ceux qui n’y viennent pas spontanément. Il faut tisser les liens avec les quartiers, entre les équipements, mieux adapter les tarifs (introduire un quotient familial ?), diversifier l’information, recourir à des animateurs plus nombreux… et construire les structures nécessaires.

    « La culture doit être par excellence une institution de rapprochement entre les hommes » 

Firmin Gémier

          Amoureux du théâtre, habitants de tous les quartiers d’Antony, nous voulons une vraie ambition culturelle pour notre ville. 

   Pour se développer elle a donc non seulement besoin d'équipements culturels capables d'accueillir à un large public, mais aussi, dans les quartiers, de lieux, proches des habitants.

   Notre ville dispose en son centre d'une bibliothèque, d'un cinéma et d'un théâtre et, sur la D 920, en direction de Massy, d'un conservatoire. Si la bibliothèque et le conservatoire sont récents, le cinéma a besoin d'une sérieuse rénovation -voire d'une reconstruction- et le théâtre, qui n'est qu'une ancienne halle de marché aménagée, de plus en plus inconfortable et inadaptée, doit impérativement être reconstruit (projet annoncé depuis plus de vingt par l'actuelle majorité et jamais réalisé...).

   Malgré leur vétusté, ces deux équipements connaissent l'un comme l'autre un taux de fréquentation exceptionnel, ce qui prouve l'attachement des Antoniens (largement majoritaires dans le public) à leur cinéma et à leur théâtre. Un petit bémol pourtant : si l'on voit de plus en plus de jeunes au théâtre, on aimerait qu'ils soient encore plus nombreux. 

   Si elle était reconduite, l'actuelle majorité prévoit d'ouvrir le nouveau cinéma exclusivement sur la D 920 (bonjour la convivialité !) et envisage de déplacer le théâtre sur les terrains de l'institution Saint-Raphaël, face à la bibliothèque, ce qui est une aberration !

   Nous, si nous sommes élus, nous reconstruirons au centre-ville un cinéma et un théâtre pour créer un pôle culturel fort autour d'une place conviviale et en mettant en synergie les deux équipements, dotés d'espaces de rencontres (restauration rapide, bar, ouverture toute la journée…), sans négliger l'atout que constitue le grand parking en sous-sol. Le théâtre étant aujourd'hui de la compétence de la Communauté d'agglomération, nous défendrons auprès d'elle l'existence de notre théâtre, le plus ancien théâtre populaire des Hauts-de-Seine, qui a fêté ses 40 ans en 2007.

Françoise Colmez

Archives et Documentations

Editorial

    Depuis 40 ans, les Antoniens participent à l’aventure du TFG et ainsi notre théâtre joue un rôle important dans la dynamique culturelle de notre ville. Le théâtre Firmin Gémier a trouvé une identité grâce à une spécificité, la création. Cette dynamique que les antoniens ont donné à leur ville, à la vie culturelle à Antony risque de leur être confisquée par un déplacement d’une grande partie de l’activité de ce théâtre à Châtenay-Malabry.

     La politique culturelle à Antony va-t-elle – hélas – suivre son cours inéluctable comme on peut le prévoir après les dernières élections municipales ? Une nouvelle maire adjointe à la culture va-t-elle suivre une routine bien ancrée à Antony ? Lors de la dernière AG du théâtre, aucune politique culturelle, aucun projet pour un nouveau théâtre, aucun changement sur le Sélect n’ont été annoncés avec volontarisme. Bien au contraire.

     Une nouvelle saison théâtrale va commencer. Le théâtre la Piscine à Châtenay-Malabry a ouvert ses portes en mai 2008. On sait déjà ce qui a été décidé : moins de spectacles à Antony, et des tarifs de places qui augmentent. Il ne reste au théâtre Firmin Gémier qu’une billetterie et un  « lieu théâtre » qui risque de servir à tout … sauf à une véritable animation culturelle en centre-ville.

     Il est urgent que les  acteurs de la vie culturelle à Antony ainsi qu’à la Communauté d’Agglomération des Hauts de Bièvre retrouvent  une ambition pour le théâtre Firmin Gémier et présentent enfin un projet de reconstruction soumis à la concertation.

Christine Louis

Editorial

Après les Municipales : Quel projet culturel à Antony ? 

   Le programme de l'équipe municipale élue n'accordait pas beaucoup de place à la présentation d'un projet culturel d'ensemble. Tout reste à réaliser pour une véritable animation du centre ville.  Nous rappelons nos exigences : il faut que soit enfin menée une large concertation pour un projet global associant le marché,  le Théâtre Firmin Gémier et le Cinéma Le Sélect. Actuellement, le Centre Ville d'Antony est un mini-centre peu attractif. Il est loin de présenter la dynamique qu'on pourrait attendre d'une sous-préfecture de 60 000 habitants, commune dominante d'une communauté d'agglomération au sein d'un département parmi les plus puissants de France. La rue Mounié et ses alentours apparaissent bien étriqués et ternes comparés aux  centres de nombreuses communes de la Banlieue Sud qui souvent n'ont pas 30 000 habitants ! 

   Les lieux culturels sont des outils privilégiés pour animer un centre ville : c'est à proximité d'un théâtre et d'un cinéma associés à la rue commerciale - et souvent piétonne, les géographes nous l'ont appris - que se crée la vraie convivialité urbaine. La convivialité fait-elle partie des préoccupations de notre municipalité ?  

 La rue Mounié n'est pas piétonne, le cinéma affiche sur la Nationale 20 sa façade lépreuse (sa reconstruction - prévue initialement pour l'an 2000 - est annoncée pour 2011) , et notre pauvre théâtre en reste toujours à son origine architecturale, celle d'une halle de marché couvert de 1930.  Sa reconstruction éventuelle par la Communauté d'Agglomération des Hauts de Bièvre n'est même pas datée !   

   Que veulent les élus de la majorité municipale ? Vont-ils continuer à faire d'Antony une ville-dortoir de semi-luxe où le coût de l'immobilier - devenu trop cher - est sans commune mesure avec les services conviviaux et culturels offerts chichement à ses contribuables ? 

   Nous refusons tout défaitisme. Notre Association continuera à agir avec celles et ceux qui le souhaiteront pour que soit mené le débat sur la vie culturelle à Antony dans la transparence et la  concertation, et pour que soit enfin reconstruit le théâtre Firmin Gémier en centre ville. 

Editorial

Qu'en est-il du Pôle culturel au centre ville et de son devenir ?

  Après la lecture, dans le bulletin municipal de janvier, des informations données dans la tribune d’expression de l’Opposition, nous nous inquiétons des projets culturels de la Municipalité : 

• Le Cinéma Le Select

    Sans consultation des Antoniens, le projet du cinéma - noyé dans un complexe immobilier qui tournera le dos à la place Firmin Gémier - semble définitivement arrêté.

   Ce projet est inadapté. Il sera long à mettre en place, et pourtant, la rénovation du cinéma est urgente, et les Antoniens réclament un projet à taille humaine, ouvert sur le Marché.

• Le Théâtre Firmin Gémier

   La CAHB a lancé une étude de reconstruction du théâtre sur le site du quartier Saint-Raphaël, pour un équipement petit, de 50 à 400 places, « complément » de l’équipement « principal » de la Piscine à Châtenay (c’est ce qui commence à se dire, et c'est inquiétant !) …  Et le maire d’Antony ne semble pas au courant ! 

    En cœur de ville, la reconstruction du cinéma et du théâtre, autour de la place Firmin Gémier, véritable pôle culturel et de convivilaité, est une occasion unique qu'il ne faut pas manquer.

   Connaissons-nous bien la politique culturelle de la Municipalité ? Quelle est la politique culturelle souhaitée par les Antoniens ? Quelle est celle proposée par l’Opposition à l’occasion de la campagne des prochaines municipales ?

Editorial

Novembre 2007

Après le PLU, La vie artistique et culturelle à Antony : 

 de la publicité à la réalité

            « Antony, une ville unique – Une ville dynamique dotée de nombreuses infrastructures scolaires, sportives et culturelles »,

            ... tels sont les arguments publicitaires mis en avant par un promoteur pour des immeubles en construction et mis en vente à Antony.

            Qu'en est-il des deux centres culturels, cinéma et théâtre ?

            Le Sélect,  cinéma d’art et d’essai, au programme de qualité, courageux, très apprécié aussi pour sa convivialité, avec une seule salle, est insuffisant pour une ville de 60000 habitants. Il faudrait une deuxième salle. Mais l'association des Amis du cinéma, qui a fait un excellent travail pour proposer un  projet raisonnable adapté aux demandes de ceux qui le fréquentent, n'est pas entendue. Le projet municipal consiste  à reconstruire un complexe de 4 salles  noyé dans un ensemble immobilier sans vocation culturelle.

            Le théâtre Firmin Gémier - certes à l’excellente programmation - est installé dans une vétuste halle de marché construite en 1930 et dont la pérennité est loin d’être assurée.

            Peut-on attirer une nouvelle population active et dynamique avec des infrastructures aussi insuffisantes ?